AVENUE 69, Le blog GAY BIS de philippe2belgique

Un beau fim avec la boutique télé:

«Douche froide» avec Johan Libéreau sur Arte

La fin de l'adolescence vue par un jeune lycéen qui se brûlera les ailes au jeu des premiers troubles amoureux. Esthétique et intelligemment érotique, ce drame intimiste est d'une rare justesse.


A 17 ans, Mickael (Johan Libéreau, au centre), est capitaine d'une équipe de judo et prépare le bac.

Sa famille galère mais lui apporte soutient sans faille. Sa vie va peu à peu être tourmenté par une double attirance. Que choisir entre l'amour de sa petite amie, Vanessa (Salome Stevenin) et l'amitié fusionnelle de Clément (Pierre Perrier) dont le père est devenu le sponsor de l'équipe de judo… 

 

Présentée en 2005 au Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs, cette première œuvre fébrile (le futur héros des Témoins d'André Téchiné, Johan Libereau, y fait des débuts remarquables) revisite les thèmes de l'amour et de la jalousie au cœur d'un trio. Film tenu, parfaitement réalisé, difficile de ne pas être touché par son énergie brute.

 

Douche froide, jeudi 4 juin, à 20h40, sur Arte. Réalisé par Antony Cordier, avec: Johan Libéreau, Salomé Stévenin et Jean-Philippe Ecoffey.


Genre: Drame. Durée: 1h42. Année de production: 2005.

 

 



La relation triangulaire qui lie Mickaël, Clément et Vanessa va osciller entre complicité torride (dont le symbole est cette scène de sexe à trois déjà légendaire, sur le tatami d'entraînement des garçons) et profonde amertume.



Une symphonie des sentiments qu'explique le réalisateur, issu du milieu ouvrier : "il faut souffrir dans la vie, il faut en baver. Je voulais voir jusqu'où ça pouvait nous mener, cette logique du sacrifice, dans tous les domaines, et ença peut procurer ?"
Une logique du sacrifice qui contraint Mickaël à un régime draconien afin de respecter la limite de poids qu'impose sa catégorie de judoka. Et donne lieu à des scènes de pesée tout à fait délectables !


"Douches froides" est avant tout un hymne à Johan Libéreau, qui effectue là ses débuts d'acteur ; "c'est quelqu'un qui vient de la rue, comme on dit, ce n'est pas un comédien de profession : il a fait de la chaudronnerie, de la pâtisserie..." indique Antony Cordier. Mickaël, son personnage, est plus qu'au centre du film, et tout y est prétexte à le mettre à nu, souvent au propre, parfois au figuré.








tu peux mettre un commentaire.
you can put a comment.
kannst Du einen Kommentar.
usted puede poner un comentario.
si può mettere un commento.
Je kunt een reactie.

Jeu 4 jun 2009 Aucun commentaire