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Nantes: 6 mois ferme pour un tabassage sur un lieu gay
L'accusé et un complice avaient roué de coups un homme d'une trentaine d'années, de retour d'un club gay. Sa version des faits n'a pas convaincu le jury.
Jugé en comparution immédiate, Mohssine, 25 ans, a été condamné ce vendredi 19 juin par le tribunal correctionnel de Nantes a six mois ferme pour coups et blessure sur un jeune homme d'une trentaine d'années.
Jeudi, aux alentours de 5 h, Sébastien, de retour d'une soirée passée dans le club gay, Le Temps d'Aimer, passe par le square Mercœur, lieu de drague situé en centre ville et communément appelé «Baco».
Sur place, il se fait aborder par Mohssine : «il m'a demandé une cigarette, deux fois. A ce moment là, un autre gars, son complice a dit : «c'est un homo !» et m'a mis sa main sur ma bouche par derrière pour m'empêcher de crier», raconte la victime.
Le complice court toujours
Immédiatement, les coups pleuvent et Mohssine, en s'emparant du baladeur numérique de Sébastien, lui casse un doigt (entrainant la pause d'une attèle).
Parvenant à s'extraire, la victime trouve refuge dans une voiture de la BAC qui patrouillait dans le secteur. Eméché, Mohssine ne va pas très loin et se fait pincer par les policiers. En revanche, son complice court toujours.
Déjà connu des services de police, l'agresseur a, pour sa défense, donné une toute autre version des faits : «J'ai le vin mauvais. Je voulais pas le voler. Je lui ai mis des claques parce qu'il m'avait fait des avances. Il a joué avec moi. Il m'a emmené dans les buissons. Il m'a dit qu'il connaissait un passage secret.»
Ce récit n'a pas convaincu le tribunal qui, tout en ne retenant pas le caractère homophobe de l'agression, a expédié Mohssine pour la moitié d'une année à l'ombre.
Nantes: 6 mois ferme pour un tabassage sur un lieu gay
L'accusé et un complice avaient roué de coups un homme d'une trentaine d'années, de retour d'un club gay. Sa version des faits n'a pas convaincu le jury.
Jugé en comparution immédiate, Mohssine, 25 ans, a été condamné ce vendredi 19 juin par le tribunal correctionnel de Nantes a six mois ferme pour coups et blessure sur un jeune homme d'une trentaine d'années.
Jeudi, aux alentours de 5 h, Sébastien, de retour d'une soirée passée dans le club gay, Le Temps d'Aimer, passe par le square Mercœur, lieu de drague situé en centre ville et communément appelé «Baco».
Sur place, il se fait aborder par Mohssine : «il m'a demandé une cigarette, deux fois. A ce moment là, un autre gars, son complice a dit : «c'est un homo !» et m'a mis sa main sur ma bouche par derrière pour m'empêcher de crier», raconte la victime.
Le complice court toujours
Immédiatement, les coups pleuvent et Mohssine, en s'emparant du baladeur numérique de Sébastien, lui casse un doigt (entrainant la pause d'une attèle).
Parvenant à s'extraire, la victime trouve refuge dans une voiture de la BAC qui patrouillait dans le secteur. Eméché, Mohssine ne va pas très loin et se fait pincer par les policiers. En revanche, son complice court toujours.
Déjà connu des services de police, l'agresseur a, pour sa défense, donné une toute autre version des faits : «J'ai le vin mauvais. Je voulais pas le voler. Je lui ai mis des claques parce qu'il m'avait fait des avances. Il a joué avec moi. Il m'a emmené dans les buissons. Il m'a dit qu'il connaissait un passage secret.»
Ce récit n'a pas convaincu le tribunal qui, tout en ne retenant pas le caractère homophobe de l'agression, a expédié Mohssine pour la moitié d'une année à l'ombre.
Dim 21 jun 2009
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