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Don't Ask, Don't Tell : Bill Clinton regrette la loi excluant les homosexuels de l'armée américaine (+ vidéo)
L'ancien président américain Bill Clinton a exprimé ses "regrets" concernant la loi excluant les homosexuels déclarés de l'armée prise sous son mandat. Il est revenu sur les circonstances de son adoption et a souhaité qu'elle soit aujourd'hui "changée".
Alors qu'il s'exprimait lors d'une conférence à Pittsburgh jeudi dernier, Bill Clinton a été interrompu par un activiste LGBT qui lui a demandé de s'exprimer sur la loi dite "Don't Ask, Don't Tell", promulguée sous sa présidence, et qui interdit aux militaires homosexuels de faire publiquement état de leur orientation sexuelle sous peine d'être exclu de l'armée.
Cette loi, contestée par toutes les organisations LGBT outre-Atlantique, Barack Obama a promis de l'abroger lors de sa campagne présidentielle.
L'interpellation dont a été l'objet l'ancien président Clinton visait en particulier à lui demander s'il appelait lui-même à l'abrogation de la mesure dont il est l'auteur.
Bill Clinton s'est déclaré "heureux de débattre de cette question".
Faisant un retour historique sur ce dossier, l'ancien président a expliqué avoir dû batailler férocement contre les deux chambres parlementaires qui lui étaient hostiles et contre l'opinion publique de l'époque, alors qu'il souhaitait lui-même que les homosexuels puissent servir dans l'armée.
L'ex- président a aussi fait valoir que la hiérarchie militaire d'alors était elle aussi opposée à ce que les homosexuels servent en son sein alors qu'elle s'y dit favorable aujourd'hui. "Le contexte actuel est différent. C'est un point que je veux souligner", a déclaré Bill Clinton avant de donner un éclairage particulier à la façon dont il avait accepté de promulguer Don't Ask, Don't Tell.
Selon Clinton, le Général Colin Powell lui aurait promis que l'armée n'engagerait pas de poursuites à l'encontre des ses membres homosexuels s'ils manifestaient sans uniforme lors des Gay Pride, se rendaient dans des établissements gay ou participaient même à des réunions politiques.
On sait qu'il n'en fut rien.
"J'ai horreur de ce qui s'est passé. Je le regrette. Mais je n'ai eu pas eu ni le temps ni le choix que j'aurais souhaité", a reconnu Bill Clinton.
"Et puis, vous savez, a-t-il ajouté, ce qui a modifié mon opinion sur Don't Ask, Don't Tell, c'est d'apprendre que 130 gays avaient été autorisés à servir et à risquer leur vie lors de la première guerre du Golfe alors que leurs chefs savaient qu'ils étaient gays mais parcequ'ils avaient besoins d'eux et qu'ils les ont exclus ensuite. J'ai compris alors - et chacun doit le savoir pour comprendre - que cette loi devait être changée".
Interrogé par ailleurs sur la question du mariage homosexuel et son interdiction au niveau fédéral, Bill Clinton a, là encore, évoqué le contexte politique et moral de sa présidence.
"Je n'ai pas aimé signer DOMA (le Defence of Marriage Act qui définit le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme, un texte de 1996, ndlr), et pas apprécié davantage ses conséquences", a expliqué l'ex-président qui s'est "réjoui" que le Département d'Etat ait rétabli les couples homosexuels dans l'égalité avec les couples hétérosexuels mariés dès les premières semaines de l'installation de l'administration Obama.
Le mois dernier, Bill Clinton s'était dit favorable au mariage gay.
S'exprimant devant le Campus Progress National Conference à Washington DC, il avait même précisé que cette question devait relever selon lui du niveau fédéral et non des Etats comme actuellement.
Il avait déjà annoncé en mai dernier que son opinion sur ce sujet "évoluait".
Bill Clinton est la plus haute personnalité politique américaine à avoir pris position à ce jour en faveur du mariage homo.
> L'administration Obama considère la loi sur le mariage comme discriminatoire mais la défend devant les tribunaux
La Maison Blanche est prise en étau entre ses projets de réformes législatives et le calendrier judiciaire.
Elle a publié lundi un communiqué précisant sa position sur le Defence of Marriage Act (DOMA) un texte datant de 1996 qui définit le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme.
Pour l'administration Obama, ce texte est "discriminatoire" et celle-ci rappelle son intention de le modifier conformément à la promesse électorale du président.
Toutefois, le ministère de la Justice a précisé qu'il persistera à défendre ce texte tant que celui-ci n'est pas abrogé dans les affaires où l'Etat fédéral est assigné en justice sur cette question.
Plusieurs actions sont en cours devant différents tribunaux du pays attaquant le gouvernement sur ce dossier.
Don't Ask, Don't Tell : Bill Clinton regrette la loi excluant les homosexuels de l'armée américaine (+ vidéo)
L'ancien président américain Bill Clinton a exprimé ses "regrets" concernant la loi excluant les homosexuels déclarés de l'armée prise sous son mandat. Il est revenu sur les circonstances de son adoption et a souhaité qu'elle soit aujourd'hui "changée".
Alors qu'il s'exprimait lors d'une conférence à Pittsburgh jeudi dernier, Bill Clinton a été interrompu par un activiste LGBT qui lui a demandé de s'exprimer sur la loi dite "Don't Ask, Don't Tell", promulguée sous sa présidence, et qui interdit aux militaires homosexuels de faire publiquement état de leur orientation sexuelle sous peine d'être exclu de l'armée.
Cette loi, contestée par toutes les organisations LGBT outre-Atlantique, Barack Obama a promis de l'abroger lors de sa campagne présidentielle.
L'interpellation dont a été l'objet l'ancien président Clinton visait en particulier à lui demander s'il appelait lui-même à l'abrogation de la mesure dont il est l'auteur.
Bill Clinton s'est déclaré "heureux de débattre de cette question".
Faisant un retour historique sur ce dossier, l'ancien président a expliqué avoir dû batailler férocement contre les deux chambres parlementaires qui lui étaient hostiles et contre l'opinion publique de l'époque, alors qu'il souhaitait lui-même que les homosexuels puissent servir dans l'armée.
L'ex- président a aussi fait valoir que la hiérarchie militaire d'alors était elle aussi opposée à ce que les homosexuels servent en son sein alors qu'elle s'y dit favorable aujourd'hui. "Le contexte actuel est différent. C'est un point que je veux souligner", a déclaré Bill Clinton avant de donner un éclairage particulier à la façon dont il avait accepté de promulguer Don't Ask, Don't Tell.
Selon Clinton, le Général Colin Powell lui aurait promis que l'armée n'engagerait pas de poursuites à l'encontre des ses membres homosexuels s'ils manifestaient sans uniforme lors des Gay Pride, se rendaient dans des établissements gay ou participaient même à des réunions politiques.
On sait qu'il n'en fut rien.
"J'ai horreur de ce qui s'est passé. Je le regrette. Mais je n'ai eu pas eu ni le temps ni le choix que j'aurais souhaité", a reconnu Bill Clinton.
"Et puis, vous savez, a-t-il ajouté, ce qui a modifié mon opinion sur Don't Ask, Don't Tell, c'est d'apprendre que 130 gays avaient été autorisés à servir et à risquer leur vie lors de la première guerre du Golfe alors que leurs chefs savaient qu'ils étaient gays mais parcequ'ils avaient besoins d'eux et qu'ils les ont exclus ensuite. J'ai compris alors - et chacun doit le savoir pour comprendre - que cette loi devait être changée".
Interrogé par ailleurs sur la question du mariage homosexuel et son interdiction au niveau fédéral, Bill Clinton a, là encore, évoqué le contexte politique et moral de sa présidence.
"Je n'ai pas aimé signer DOMA (le Defence of Marriage Act qui définit le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme, un texte de 1996, ndlr), et pas apprécié davantage ses conséquences", a expliqué l'ex-président qui s'est "réjoui" que le Département d'Etat ait rétabli les couples homosexuels dans l'égalité avec les couples hétérosexuels mariés dès les premières semaines de l'installation de l'administration Obama.
Le mois dernier, Bill Clinton s'était dit favorable au mariage gay.
S'exprimant devant le Campus Progress National Conference à Washington DC, il avait même précisé que cette question devait relever selon lui du niveau fédéral et non des Etats comme actuellement.
Il avait déjà annoncé en mai dernier que son opinion sur ce sujet "évoluait".
Bill Clinton est la plus haute personnalité politique américaine à avoir pris position à ce jour en faveur du mariage homo.
> L'administration Obama considère la loi sur le mariage comme discriminatoire mais la défend devant les tribunaux
La Maison Blanche est prise en étau entre ses projets de réformes législatives et le calendrier judiciaire.
Elle a publié lundi un communiqué précisant sa position sur le Defence of Marriage Act (DOMA) un texte datant de 1996 qui définit le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme.
Pour l'administration Obama, ce texte est "discriminatoire" et celle-ci rappelle son intention de le modifier conformément à la promesse électorale du président.
Toutefois, le ministère de la Justice a précisé qu'il persistera à défendre ce texte tant que celui-ci n'est pas abrogé dans les affaires où l'Etat fédéral est assigné en justice sur cette question.
Plusieurs actions sont en cours devant différents tribunaux du pays attaquant le gouvernement sur ce dossier.
Jeu 20 aoû 2009
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