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Adoption par les homosexuels : le gouvernement répète son hostilité


Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a répété mardi que celui-ci n'était "pas favorable" à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels, après le feu vert donné par un tribunal de Besançon à l'adoption d'un enfant par un couple de femmes. Une position confirmée par Nadine Morano à l'Assemblée nationale.

 

 

"Je veux d'abord vous rappeler que le gouvernement a eu l'occasion de dire à plusieurs reprises -le président de la République lui-même s'est exprimé sur le sujet- que nous n'étions pas favorables à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels", a déclaré Luc Chatel en rendant compte du Conseil des ministres.

"Ce matin, une décision de justice a été rendue, eh bien nous devons en prendre acte et je crois qu'elle doit alimenter notre réflexion sur ce sujet, réflexion qui d'ailleurs est permanente", a-t-il ajouté. Il a rappelé que des "échanges" avaient récemment eu lieu à ce sujet "dans le cadre de la préparation d'un projet de loi sur cette question".

La secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Nadine Morano, a ajouté
qu'elle ne voulait pas changer la loi interdisant l'adoption aux couples homosexuels. "Il n'y a pas de projet pour réformer l'adoption en faveur des couples homosexuels. C'est un engagement du président de la République", a-t-elle déclaré à l'Assemblée nationale. "Mais il faudra ouvrir le débat, pourquoi pas lors de la prochaine élection présidentielle en 2012", a ajouté la ministre.

Dans un communiqué, Christian Vanneste (UMP) a condamné "la malheureuse décision" du tribunal qui "fait l’objet de l’habituel rouleau compresseur médiatique du groupe de pression homosexuel".

 

Patrick Bloche veut changer la loi

Le député PS, Patrick Bloche, a demandé de "changer la loi" pour autoriser l'adoption par les couples homosexuels.
"La société est prête à accepter que des couples homosexuels adoptent des enfants. La loi doit être modifiée", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée.
Le député de Paris a parlé d'une "jurisprudence qui oblige le législateur à prendre ses responsabilités".
"Quand le législateur le veut, il peut être en phase avec la société. Le PaCS en est l'exemple fort", a ajouté Patrcik Bloche, rapporteur de la loi sur le Pacs il y a exactement dix ans, en novembre 1999.

 

Mar 10 nov 2009 Aucun commentaire

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