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SPORT

Les «gros mots» de Louis Nicollin dans «Le Monde» REVUE DE PRESSE. Des «tarlouzes» aux «gonzesses»... Le quotidien du soir est revenu dans son édition d'hier sur les petites phrases et autres joyeusetés servies par le président du club de Montpellier, au cours de sa carrière. Florilège.

Le Monde consacrait dans son édition d'hier soir un long portait à Louis Nicollin, le président du club de Montpellier, qui vient d'être suspendu durant quatre mois après avoir qualifié un joueur de l'équipe d'Auxerre de «tarlouze».À la lecture du portrait, on comprend que l'homme à de la ressource de ce côté-là...

 

«C'est plus fort que lui», note Le Monde en introduction, qui ajoute : «Louis Nicollin est un récidiviste». Il y a quelques semaines, l'homme expliquait au journaliste du quotidien : «Je ne dis plus pédé car je risque d'aller en prison». Auparavant, il avait justifié dans Aujourd'hui Sport son refus de diffuser un spot pour lutter contre l'homophobie : «Après ce sera quoi, les femmes battues? Je préférerais montrer des filles à poil». Et ajoute : «Il n'y a qu'un truc contre lequel je me battrais, c'est le racisme», tout en se défendant d'être homophobe. Il explique ensuite : «J'ai des potes qui le sont. Je leur dis que c'est dommage car ils pourraient régaler une femme. Moi, je suis pour Adam et Eve. Enfin, c'est bien, ça leur fait de la publicité... Si on fout sur la gueule des homosexuels, c'est qu'ils doivent le chercher».

 

«Une grande sensibilité»

Et quand le journaliste lui pose une question aux sujets des femmes battues, l'homme répond : «des femmes battues ? Peuchère, ça me fait rire». Et on apprend que, selon Nicollin, l'humanité est divisée en trois catégories : les «gonzesses», les «tarlouzes» et «ceux qui ont des couilles». L'écrivain et photographe François-Marie Banier en appelle pourtant à la clémence : «Cet homme bourru et truculent n'a pas d'éducation, il a une grande sensibilité. Et il n'est pas homophobe, c'est absurde. Arletty se moquait bien des juifs et des pédés. La grossièreté est une sorte d'expression chez lui. Elle me fait plutôt rire, car il n'est absolument pas méchant ni mesquin. Je pense qu'il ne se rend pas compte qu'on lui demande d'être un exemple». Mais bien sûr...


L'article du "Monde" suit.

article de Marc Endeweld
Mar 17 nov 2009 1 commentaire
eh ben,il nous montre bien qu'il n'est pas raciste! ...c'est un pur exemple de l'homophobie!
adams - le 18/11/2009 à 04h11