AVENUE 69, Le blog GAY BIS de philippe2belgique
À lire avec la boutique infos gays:
Coming-out à son médecin ? Conseils
Vous n’êtes pas forcément dans le cas où le coming-out au médecin s’impose. Certains ne vous laissent pas le temps de vous poser la question, pour certaines maladies, ils vous posent d’emblée la question (ou vous donnent des recommandations) sur les pratiques sexuelles à faire ou pas. Dans les cas de HIV, de cancer du colon ou de MST (IST), d’hépatite ou de syphilis, le médecin considèrera d’office votre potentielle homosexualité et vous demandera certainement de confirmer. Cela fait partie du diagnostic dans le cas de ces maladies particulièrement gay.
Faire son coming-out à son médecin vous permet d’être plus ouverts aux détails de votre vie, de votre sexualité, de votre vie personnelle ou professionnelle (dans le cas de stress, de harcèlement ou d’homophobie, de dépression…). Cela peut permettre d’être plus efficace dans le diagnostic et dans soin qui vous est proposé.
Donnez au médecin, tenu au secret médical, toutes les chances de mieux vous accompagner.
Conseillez même à vos parents de changer éventuellement de médecin traitant (qui fait souvent office de psy) si ils/elles souhaitent évoquer ces questions ou traiter leur difficulté à accepter votre coming-out ou votre maladie).
Dans certains cas, certains patients préfèrent même un médecin ouvertement gay, soit conseillé par un-e ami-e, soit affilié à une association de médecins gays, ou conseillé par une association gay et lesbienne ou de prévention, ou qui fait des consultations dans un centre gay et lesbien.
Que faire quand son médecin n’est pas friendly ?
Faire son coming-out à son médecin, c’est quelque part, prendre soin de sa santé.
Mais un (mauvais) médecin ne saura peut-être pas faire abstraction de ses préjugés pour vous soigner.
Imaginons, une personne avec une forte fièvre. Son médecin lui demander s’il est gay, et en conclura qu’il est potentiellement atteint du Sida et l’enverra dans le service compétent d’une clinique. Mais ce n’est peut-être qu’une fièvre ! La majorité des praticiens sont ouverts (ils en voient certainement d’autres ou en ont vu avant vous) et ne considèrent pas que tout gay aura le VIH un jour.
En faisant un coming-out dans les premières minutes de la première consultation, vous saurez bien s’il est homo-réceptif et s’il faut le garder ou non.
Liens vers:
L’association des médecins gays
L’association Psy-gay
Coming-out à son médecin ? Conseils
Faire son coming-out au médecin familial n’est pas toujours facile. Veryfriendly(auteur de l'article) vous donne les conseils pour bien choisir son médecin, dans quels cas sortir du placard et comment savoir si votre médecin est assez « gay-friendly » pour être soigné-e comme il le faut !
Pourquoi faudrait-il faire son coming-out à son médecin ?
Vous n’êtes pas forcément dans le cas où le coming-out au médecin s’impose. Certains ne vous laissent pas le temps de vous poser la question, pour certaines maladies, ils vous posent d’emblée la question (ou vous donnent des recommandations) sur les pratiques sexuelles à faire ou pas. Dans les cas de HIV, de cancer du colon ou de MST (IST), d’hépatite ou de syphilis, le médecin considèrera d’office votre potentielle homosexualité et vous demandera certainement de confirmer. Cela fait partie du diagnostic dans le cas de ces maladies particulièrement gay.
Faire son coming-out à son médecin vous permet d’être plus ouverts aux détails de votre vie, de votre sexualité, de votre vie personnelle ou professionnelle (dans le cas de stress, de harcèlement ou d’homophobie, de dépression…). Cela peut permettre d’être plus efficace dans le diagnostic et dans soin qui vous est proposé.
Donnez au médecin, tenu au secret médical, toutes les chances de mieux vous accompagner.
Quelques conseils pour choisir son médecin quand on est gay ou lesbienne
Prendre un médecin différent du médecin de famille, pour se sentir plus à l’aise pour des problématiques sexuelles. Même s’il est tenu au secret médical, vous n’en serez que plus libre pour parler.Conseillez même à vos parents de changer éventuellement de médecin traitant (qui fait souvent office de psy) si ils/elles souhaitent évoquer ces questions ou traiter leur difficulté à accepter votre coming-out ou votre maladie).
Dans certains cas, certains patients préfèrent même un médecin ouvertement gay, soit conseillé par un-e ami-e, soit affilié à une association de médecins gays, ou conseillé par une association gay et lesbienne ou de prévention, ou qui fait des consultations dans un centre gay et lesbien.
Que faire quand son médecin n’est pas friendly ?
Faire son coming-out à son médecin, c’est quelque part, prendre soin de sa santé.
Mais un (mauvais) médecin ne saura peut-être pas faire abstraction de ses préjugés pour vous soigner.
Imaginons, une personne avec une forte fièvre. Son médecin lui demander s’il est gay, et en conclura qu’il est potentiellement atteint du Sida et l’enverra dans le service compétent d’une clinique. Mais ce n’est peut-être qu’une fièvre ! La majorité des praticiens sont ouverts (ils en voient certainement d’autres ou en ont vu avant vous) et ne considèrent pas que tout gay aura le VIH un jour.
En faisant un coming-out dans les premières minutes de la première consultation, vous saurez bien s’il est homo-réceptif et s’il faut le garder ou non.
Liens vers:
L’association des médecins gays
L’association Psy-gay
Mer 2 déc 2009
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