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FRANCE:
Act Up lance un site de prévention,
à fréquenter avant de coucher
Sur reactup.fr, les internautes peuvent s'informer et vérifier leurs connaissances sur la transmission du VIH et des IST.
Il était très attendu, le voilà enfin! Le site de prévention créé par Act Up-Paris est enfin on line. La trépidante association le définit comme «un site web de vulgarisation scientifique et d’empowerment des gays sur la prévention». En français courant, ça veut dire que chacun de nous se prend en charge pour
s'informer avant tout plan cul et surtout vérifier que les connaissances que l'on croit avoir correspondent (ou pas) à des réalités scientifiques.
Site ouvert et participatif
De nombreuses idées fausses circulent encore aujourd'hui. C'est en voyant combien Internet véhiculait parfois des idées simplistes ou dangereuses que l'équipe
d'activistes a décidé de réagir. REACTUP, puisque c'est son nom, souhaite délivrer «une information fiable et objective sur la transmission du VIH et des Infection Sexuellement Transmissibles
(IST), l’épidémiologie ou les différentes approches de prévention.» Les porteurs du projet ont voulu un site ouvert et participatif: «Nous souhaitons promouvoir au
travers de ce site une discussion argumentée sur des faits, constructive et non partisane sur la prévention du sida et la santé sexuelle dans la communauté gay.»
Les articles recensées sont ainsi distincts du commentaire de la rédaction, tout comme des opinions d’Act Up-Paris, exprimées par ailleurs. Allez le découvrir, c'est
intelligent et parfois surprenant.
Le lien: www.reactup.fr
Dépistage: le Conseil national du sida montre les crocs
Deux instances clés de la santé publique jugent inadéquat le projet de plan de lutte contre le sida du ministère de la santé.
Le Conseil national du sida (CNS) et la Conférence nationale de santé ont rendu public un avis conjoint sur le projet de plan national VIH/sida-IST 2010-2014, censé guider la politique publique
française de lutte contre le sida. Vous avez bien lu, ce projet évoque 2010, et nous sommes déjà au milieu de l'année. La lutte contre la pandémie n'apparaît pas urgente à tout le
monde.
Saisies par la Direction générale de la santé (DGS, c'est-à-dire le ministère), les deux instances jugent le projet de plan «incapable de répondre aux enjeux actuels de la lutte contre le sida et les IST.» Contre l'ensemble des avis d'experts, aucune redéfinition radicale de la politique de
dépistage n'est engagée. L'avis regrette également «les contradictions persistantes entre les politiques de santé et les autres politiques publiques, en particulier de sécurité et d'immigration».
Mais ce n'est pas tout, le CNS sort de sa torpeur pour demander la garantie d' un accès universel à la prévention et aux soins, avant de déplorer dans ce domaine, «l'effondrement du leadership de la France à la fin des années 2000».
Pas assez de dépistage
Faut-il comprendre que le CNS met un zéro pointé à la DGS? Pas exactement, il s'agit plutôt d'un avertissement, ou d'un rappel des priorités. On peut
légitimement se demander pourquoi la DGS a commandé un rapport d'experts, si c'est pour faire l'inverse de ce qui est préconisé. Serait-ce un mal français? Suite à la publication de cet avis
critique, le ministère a indiqué qu'il allait «nourrir la phase finale d'élaboration du plan qui sera rendu public dans les semaines qui viennent».
La Haute autorité de santé (HAS) avait elle aussi préconisé que le dépistage soit proposé systématiquement à toute la population, de 15 à 70 ans et qu'il soit renforcé pour les groupes estimés plus vulnérables, comme les gays. En France, 40 à 50.000 personnes vivent avec le VIH sans le savoir. Une
personne sur deux est dépistée tardivement, et les conséquences sont parfois dramatiques. «210 personnes meurent chaque année pour avoir été prises en charge
tardivement», a ainsi souligné le Pr Willy Rozenbaum, président du CNS.
Un article de Jérémy de
DOSSIER: Fellation sans capote : quels sont les risques ?
Sucer est-ce dangereux ?
En octobre 1991, une étude menée à San Francisco alertait sur le fait que la fellation présentait un risque de transmission au VIH. Elle mettait en évidence
que plusieurs gays qui n’avaient pas pratiqué de pénétration anale mais seulement des fellations avaient été contaminés.
Si la salive n’est pas contaminante une contamination est malgré tout possible à cause de micros lésions sur la bite ou dans la bouche et en présence de
sperme ou de liquide pré-séminal dans la bouche. L’évaluation du risque est problématique. On affirme généralement que tailler des pipes présente un risque
faible, de nombreuses personnes vivant en couple sérodifférent n’ont jamais été contaminées alors qu’elles sucent sans capote. Pourtant, en 1998 une nouvelle étude réalisée à San Francisco
affirmait que 8 % à 10 % des contaminations chez les gays étaient liées à des fellations non protégées. En 2001, une étude plus récente conduite parmi des
séropositifs londoniens montrait que 6 % d’entre eux disaient avoir été contaminés par des fellations non protégées.
Le risque semblait être équivalent pour les suceurs et les sucés.
On s’en tient à dire que sucer n’est qu’un risque faible ou pire, à ne rien dire du tout. En attendant, la majorité de la population continue de croire que la
fellation ne présente aucun risque. Pendant ce temps, des contaminations ont lieu.
Le sida n’est pas le seul danger, d’autres maladies sexuellement transmissibles peuvent également être transmises par fellation parmi lesquelles la
syphilis, les gonorrhées (chaude-pisse), l’hépatite B ou l’herpès.
Ainsi, différentes épidémies localisées de syphilis Europe (à Manchester, Dublin, Paris, Oslo, etc.) ont permis
d’identifier le sexe oral comme un facteur de risque.
Dans la transmission de l’herpès8 et des chlamydiae, les rapports oraux semblent également représenter un facteur important de transmission.
Plus d'infos sur la siphilis ici
Les risques les plus importants sont associés à des fellations avec éjaculation dans la bouche du partenaire mais le liquide pré-orgasmique (sécrétion ayant
pour rôle d’humidifier le gland en érection) peut lui aussi être porteur d'une l'infection transmise par le sperme (comme le VIH).
De plus, des gouttes de sperme peuvent également s’écouler du pénis avant l’éjaculation.
Une bonne hygiène bucco-dentaire réduit les risques de transmission par voie orale, mais le brossage des dents avant une fellation a l’effet
inverse. Des infections ou des maladies buccales faciliteront la contamination par le virus du sida. Enfin, l’utilisation de bains de bouche avant ou après une fellation aurait tendance à réduire plutôt qu’augmenter la protection en enlevant les substances protectrices naturellement
présentes dans la bouche !
L’alcool peut irriter les gencives et créer ainsi des portes d’entrée pour les virus.
L’éjaculation dans la bouche vous fait courir un risque très important de contamination par le VIH/Sida et les autres IST. De plus, le
multipartenariat augmente ce risque.
La pratique du deepthroating consiste à prendre le pénis en bouche jusqu’à ce qu’il touche le fond de la
gorge avec des mouvements de va et vient. Cette pratique hard peut créer des irritations et une abrasion des muqueuses facilitant la transmission du VIH/Sida et des autres IST.
Utiliser le préservatif lors de cette pratique peut réduire les risques d’infections, particulièrement la gonorrhée et les chlamydia.
Le préservatif est le seul moyen de se protéger des maladies sexuellement
transmissibles. Sachez qu’il existe également des préservatifs parfumés et sans lubrifiant plus spécialement réservés aux fellations.
LE MYTHE DE LA CIRCONCISION
Des débats scientifiques et culturels mettent en avant la circoncision comme facteur réduisant les risques de transmission (parce que le gland est
ainsi plus sec et que le VIH se développe mieux en milieu humide). (ps: C'est à voir!!)
Malgré quelques études encourageantes, on ne peut prétendre que les hommes circoncis ayant le VIH ne puisse transmettre le virus ou les séronégatifs ne pas
attraper d'IST parce qu'ils le sont. Les plaies, boutons, même infimes, ainsi que le sperme ou le liquide pré-séminal se cachent partout !
Restons prudents sur ces techniques approximatives !
En revanche, voici des conseils pour limiter les risques, mais les risques existent malgré tout avec ces précautions !
- Observez le pénis de votre partenaire avant de le sucer : boutons, plaies ouvertes, lésions, écoulement, etc. peuvent indiquer la présence d’une IST. Mais
cela ne vous protégera pas de l'observer si vous le sucez sans capote !
- Ne pratiquez pas la fellation si vous si vous avez des blessures, aphtes, caries non soignées, boutons de fièvre, inflammations, etc. dans et autour de la
bouche.
- Ne recevez pas de sperme ou de liquide séminal en bouche. Si malgré tout vous en recevez du sperme , mieux vaut recracher. En effet, des irritations,
blessures de l’oesophage ou de l’estomac peuvent être en contact avec le sperme et constituer ainsi une porte d’entrée pour les virus.
- Le pénis ne se résume pas au gland. Ce dernier étant tapissé de muqueuse, c’est la zone la plus sensible et la plus à risque concernant la transmission du
VIH/Sida. Vous pouvez dès lors, décider, de vous amuser en léchant d’autres zones pubiennes tout aussi érogènes.
- Les préservatifs non lubrifiés et/ou parfumés sont davantage conseillés pour la fellation.
Adresse mail de avenue69:
phil2belgique@gmail.com
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