Jordan raconte qu'il s'est décidé un peu au dernier moment. Clubber fidèle du Kâ - il y va « tous les week-end, parfois même en semaine » - le lycéen avoue avoir été «vachement stressé» lors du premier passage (habillé) devant les cinq membres du jury mais «plus à l'aise» lors du second défilé, torse nu cette fois. «Ça ne me dérangerait pas de recommencer» confie après-coup le jeune homme à l'air timide.

Nouvelle édition l'an prochain
Les candidats au titre étaient invités, pour le deuxième round, à se dévêtir comme ils le voulaient. Le fait que Jordan n'ait pas osé, contrairement à d'autres, se présenter en boxer, ne l'a cependant pas empêché d'avoir les faveurs du jury, juste devant Romain et Alexandre (ci-dessous).

Mais, à l'image de Kapi, un autre concurrent, qui tard dans la nuit se lancera dans une «hot dance» assez déshabillée, les plus pudiques lors du défilé ne furent pas forcément les plus réservés dans les heures qui suivirent.

Thierry Deraime, organisateur-animateur de ce concours, se dit satisfait de cette sixième édition des Stars gays 2009, qui comprenait également l'élection de «Miss Drag Queen», remporté par Katsumi.

«Les clients étaient contents» affirme le directeur artistique du club gay friendly.

Pour l'an prochain, il souhaite cependant diffuser l'appel à candidature plus largement et procéder à un vrai casting plus en amont, afin, notamment, d'élargir le champ des prétendants au titre et, sans doute aussi, de mieux préparer les plus timides d'entre eux à cet exercice de «mise à nu». Rendez-vous l'an prochain.

Jordan, Romain et Alexandre.

source: Têtu

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Préservatif : Benoît XVI échappe à une condamnation des eurodéputés

A une courte majorité, les députés européens réunis à Strasbourg ont renoncé jeudi à condamner le pape Benoît XVI pour ses propos récents en Afrique sur le préservatif, qui avaient suscité la polémique.

Par 253 voix contre 199 et 61 abstentions, les eurodéputés ont décidé de ne pas inclure à leur rapport annuel sur les Droits de l'Homme dans le monde un paragraphe qui condamnait "fermement" les récentes déclarations du pape, et redoutait qu'elles "n'entravent fortement la lutte contre le sida".
Au nom des conservateurs, le chrétien-démocrate allemand Hartmut Nassauer a pris la parole au moment du vote pour décréter ce paragraphe "irrecevable", estimant qu'il n'avait pas sa place dans un rapport consacré aux atteintes aux Droits de l'Homme.

"Il compare les déclarations du pape à des violations des droits de l'Homme les plus terribles" dans le monde, ce qui constitue "une discrimination incroyable vis-à-vis du pape", a-t-il souligné.

Les conservateurs ont ensuite refusé un amendement oral qui atténuait la virulence du paragraphe incriminé et aurait pu le rendre plus acceptable aux yeux de certains eurodéputés.

Les propos tenus à la mi-mars par Benoît XVI à l'occasion d'un voyage en Afrique avaient provoqué un tollé dans plusieurs pays européens.

En route pour le Cameroun, le 17 mars, il avait déclaré que l'on ne pouvait "pas résoudre le problème du sida (...) avec la distribution de préservatifs" et que, "au contraire", leur "utilisation (aggravait) le problème".

Le parlement belge, notamment, a adopté début avril une résolution jugeant ces propos "inacceptables".

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"La Belgique, pas si avant-gardiste..."

L'un des pays européens les plus avancés en matière d'égalité des droits abriterait une jeunesse assez peu tolérante à l'homosexualité. C'est en tout cas le résultat d'un sondage publié dans un magazine flamand. Les tabous ont la vie dure...

«En théorie, la Flandre est un paradis pour les homosexuels, mais en pratique l'attitude envers les gays est encore souvent profondément attristante. Y compris dans les écoles.»

Dans Klasse, un magazine flamand destiné aux professionnels de l'enseignement, Kevin, 17 ans, raconte les brimades qu'il a subies de la part de ses camarades de classe lorsque ceux-ci ont appris son homosexualité.
Un témoignage qui vient illustrer les résultats alarmants d'une étude commandée par la ministre flamande de l'Egalité des chances et réalisée auprès de 4.000 adolescents flamands.

Selon celle-ci, un jeune Flamand sur cinq penserait que les homos ne devraient pas avoir les mêmes droits que les hétéros.

La même proportion affirme préférer éviter d'être vu en compagnie d'un homosexuel, et un jeune sur dix pense que le sexe entre deux hommes est un acte «fautif». On constate néanmoins que les filles sont plus tolérantes que les garçons et acceptent mieux l'homosexualité.

Evidemment, cette perception négative des gays a des conséquences sur le bien-être des jeunes homosexuels. Selon une seconde étude réalisée auprès d'adolescentes flamandes lesbiennes ou bisexuelles, une sur deux aurait déjà pensé au suicide et 15% auraient tenté de mettre fin à leurs jours

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