Un gay montpelliérain tabassé pour quelques mots
Grégory a été roué de coups le mois dernier dans la rue, par deux hommes qui avaient surpris sa conversation. L'enquête est au point mort malgré sa plainte et des renseignements précis sur ses agresseurs.
Grégory et sa collègue ne relèvent pas ces propos et poursuivent leur chemin. C'est alors qu'un des deux individus se précipite sur lui et le saisit violemment par derrière. Puis il le jette au sol, avant d'être rejoint par le deuxième individu.
Les deux hommes s'acharnent alors sur Grégory qui reçoit des coups de poings au visage et des coups de pieds sur le corps. Les deux agresseurs ne prendront la fuite que lorsque les propriétaires d'une épicerie située à côté du lieu de l'agression finissent par sortir en entendant l'appel au secours de la collaboratrice de Grégory.
Trois jours après son agression, Grégory dépose plainte. Mais quelques jours plus tard, Grégory recroise ses agresseurs au volant d'un véhicule, non loin de son lieu de travail. Il note le numéro de la plaque d'immatriculation de la voiture, et appelle immédiatement les forces de l'ordre.
Malgré ces précisions, les agresseurs n'ont même pas été entendus, ou interpellés. Aujourd'hui, ils évoluent toujours régulièrement à proximité des locaux de l'association dont Grégory est salarié. Grégory se rend donc sur son lieu de travail avec la peur au ventre. Cette peur est partagée par les autres membres de l'association qui craignent que l'une ou l'un d'entre eux soit pris à partie.
Grégory, qui souhaite que ses agresseurs soient traduits devant la justice, s'est tourné vers la LGP Montpellier Languedoc Roussillon pour être accompagné et soutenu dans cette affaire.
Encore de l'homophobie! Pauvre justice de la France.
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