Bronski Beat - Smalltown Boy
La critique de ClashDoherty :
Trio fondé à Londres en 1984, Bronski Beat est connu principalement pour avoir été le premier groupe du chanteur Jimmy Sommerville, une des icônes de la scène new-wave anglaise (et même internationale). Le groupe, avec Sommerville, n'a sorti que deux albums, avec que le chanteur à la voix de castrat, à l'homosexualité revendiquée et au look de Tintin sans son Milou ne fonde un autre groupe, Communards. Le groupe est également connu pour deux chansons, deux hits : Why ? et Smalltown Boy. C'est Smalltown Boy que j'ai choisi de vous faire (re)découvrir, dans son clip d'origine.
Issu de l'album The Age Of Consent (comme Why ?, d'ailleurs), qui est le premier album du groupe,
Smalltown Boy est une chanson à la fois engagée et intensément mélancolique ; en tout cas, à mille lieues des
chansons new-wave habituelles du style Big In Japan (Alphaville) ou The Reflex (Duran Duran). Une mélodie au synthétizeur, douce et triste,
fait démarrer la chanson, avec la voix de Sommerville, suraigue, triste aussi, to your soul, to your soul...
Après un hurlement, la chanson démarre vraiment, et Sommerville, toujours avec cette ligne de synthés tristounette, nous raconte cette histoire quasi autobiographique d'un jeune homme homosexuel contraint de quitter sa petite ville natale d'Angleterre car son orientation sexuelle y est vécue avec beaucoup d'intolérance (The love that you need will never be found at home).
Le clip montre ce jeune homme, joué par Sommerville, dans sa petite ville. Il traîne avec des amis (les deux autres membres du groupe : Steve Bronski et Larry Steinbachek), se rendre à la piscine municipale et regarder les personnes nager (surtout les hommes). Il prend le train, seul, puis ses deux compères le rejoignent, eux aussi ont décidé de quitter la ville pour tenter leur chance à Londres.
Le clip, très beau, illustre à merveille cette chanson en faveur de l'homosexualité, alors mal considérée (même si pas
mal d'artistes new-wave, comme Sommerville, Boy George, Marc Almond de Soft Cell ou les p'tits gars de Frankie Goes To Hollywood, revendiquaient leur homosexualité, dans leurs looks, chansons ou interviews).
Smalltown Boy est indéniablement, plus pour sa mélodie que pour autre chose (même si les paroles sont sensées, bien écrites et superbement bien
interprétées), un des sommets de l'ère new-wave avec les chansons de Talk Talk.
Note : 20/20
You leave in the morning
With everything you own
In a little black case
Alone on a platform
The wind and the rain
On a sad and lonely face
Mother will never understand
Why you had to leave
But the answers you seek
Will never be found at home
The love that you need
Will never be found at home
Run away, turn away, run away, turn away, run away.
Run away, turn away, run away, turn away, run away.
Pushed around and kicked around
Always a lonely boy
You were the one
That theyd talk about around town
As they put you down
And as hard as they would try
Theyd hurt to make you cry
But you never cried to them
Just to your soul
No you never cried to them
Just to your soul
Run away, turn away, run away, turn away, run away.
Run away, turn away, run away, turn away, run away.
Cry , boy, cry...
You leave in the morning
With everything you own
In a little black case
Alone on a platform
The wind and the rain
On a sad and lonely face
Run away, turn away, run away, turn away, run away.
Run away, turn away, run away, turn away, run away.
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