En ne faisant pas de généralités de ces cas particuliers, l'homosexualité n'est
pas acceptée par les religions.
Si la lecture des textes sacrés est tenue à la lettre, voici l'homosexualité résumée :
l'homosexualité dans le
judaïsme est une abomination, dans le
christianisme comme un acte contre nature et dans
l'islam intolérable.
Néanmoins l'Église catholique romaine est passée d'une condamnation pénale à une tolérance envers « la condition ou tendance homosexuelle » des croyants,
tout en rejetant les « actes ».
La Congrégation pour la doctrine de la foi, sous la houlette du cardinal Ratzinger (futur Benoît XVI) a rappelé, en 1986 et 2003, cette position,
enjoignant, en particulier, les évêques et législateurs catholiques à s'opposer aux législations en faveur du Pacte civil de solidarité ou de son équivalent dans les autres législations.
De nos jours, excepté dans les communautés plus intégristes
(les Mormons et les Témoins de Jéhovah), on
ne réclame pas des homosexuels l'abstinence mais seulement un minimum de retenue et de discrétion.
Les protestants, ont revu leur position en suivant le principe Ecclesia semper reformanda (« l'Église doit se réformer sans cesse ») et laisse les
croyants seuls juges de leurs foi et de la manière de l'appliquer.
Les anglicans ne rejetent pas l'homosexualité : bénédiction du mariage homosexuel et consécration d'évêques ouvertement gays ou lesbiens.
Le bouddhisme n'aborde pas explicitement le sujet de l'homosexualité mais la tendance globale est de reconnaitre la seule sexualité hétérosexuelle en
vue de la procréation et de rejeter la recherche du plaisir « pour le plaisir ». Donc de l'homosexualité.
Dans l'hindouisme, le plaisir n'est pas perçu comme un mal : c'est un don de Dieu. En revanche, le plaisir charnel est accepté et acceptable uniquement dans la mesure où il est
hétérosexuel et consommé dans les liens du mariage.
Les homosexuels, longtemps persécutés par les autorités religieuses ou qui le sont parfois encore, choisissent la dissimulation, le combat associatif,
humoristique ou la fuite, parfois militante, via l’apostasie (qui renonce publiquement à une doctrine ou une religion.).
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