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Mercredi 4 novembre
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Sexualités : quelle différence dans la différence ?
Peut-être faudrait-il commencer par dire qu’il y a une différence entre être et avoir ou entre être et faire. En effet il est possible d’avoir des
relations sexuelles avec des partenaires du même sexe ou de l’autre sexe et même si ce comportement peut être invariable, cela ne justifie peut-être pas de dire il ou elle est
homosexuel(le) ou hétérosexuel(le).
Notons au passage que jamais personne ne dit « untel c’est un hétérosexuel », alors qu’il est habituel d’entendre « tu
savais qu’untel, c’est un homo !) ».
Il est fréquent de remarquer que quand
un comportement dérange, choque ou tout simplement échappe à la compréhension de l’observateur, le sujet est confondu avec ce qu’il fait : on dira « il est alcoolique » et non il
souffre d’alcoolisme, ou encore « c’est une menteuse » et non elle a menti.
Coller des étiquettes semble rassurant à de nombreuses personnes, mais c’est oublier la dangerosité de l’effet Pygmalion*qui fait qu’une croyance se
réalise uniquement comme une auto-prophétie, simplement parce que j’y crois.
D’une certaine façon les étiquettes enferment et condamnent.
Si nous observons un groupe de personnes qui doivent se présenter les unes aux autres, il sera possible d’entendre
« je suis Albertine D… » au lieu de je m’appelle… ou « je suis infirmière » plutôt que
"j’exerce la profession
de… "
Dire je suis…est une habitude de langage tellement répandue que personne ou presque ne s’intéresse à ce que cela raconte.
Et pourtant « to be or not to be ?” n’est-ce pas une question existentielle?
Ou est-ce dans le “Je suis” une sorte d’affirmation de mon Identité, précisément une revendication à exister? Un peu comme pour Descartes « cogito ergo sum ». Je pense donc je suis, sorte
de preuve de mon existence.
Étymologiquement, exister signifie "sortir de", et nous sommes tous d’abord sortis du ventre de notre mère. Est-ce que pour autant nous avons tous et
toutes le sentiment de vivre pleinement Notre Vie, telle que nous en avons l’envie ?
Pourquoi est-il très simple et communément admis de vivre des amours et des relations hétérosexuelles, alors qu’il est difficile de vivre des amours homosexuels ?
Pourquoi la honte, la peur, le rejet ?
Si je suis vivant(e) c’est très fréquemment que je suis le fruit d’une relation hétérosexuelle, qui s’inscrit dans une logique de perpétuation de l’espèce.
Si je m’affirme comme « homo » je viens
bousculer cette « logique » et il est très possible que cela dérange mes parents, qui inscrivaient ma naissance comme gage de cette perpétuation. Mon choix de vie peut être ressenti
par eux comme un déni de leurs valeurs, une mise en échec de leurs projets. Ils peuvent se sentir coupables de quelque chose qu’ils auraient « loupé » dans leur transmission.
De leur côté les enfants ont besoin de savoir que leurs parents les aiment et cet enjeu de l’amour les pousse à ne pas prendre le risque de les
décevoir.
De la même façon que certains enfants poussent la loyauté et la fidélité à leurs ascendants, en faisant les mêmes études, en embrassant la même carrière, en épousant les mêmes modèles,
d’autres se croiront obligés de vivre ou d’afficher les mêmes choix et pourront avoir le sentiment de trahir s’il en est autrement.
Le chapitre sur les enfants écrit Par Kalil Gibran dans le Prophète me semble être un des plus beaux cadeaux qu’un enfant puisse offrir à ses parents
pour leur rappeler qu’ils leur ont fait ce DON merveilleux de la Vie et qu’ensuite chaque enfant dispose librement de sa vie. Le seul Amour qui puisse s’offrir et perdurer est
inconditionnel. Quel que soit ce que tu fais, je AIME , toi qui es.
Noële Barbot
( Psychothérapeute en région Lilloise. Elle est formatrice et écrivain)
Par philippe2belgique
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Jeudi 5 novembre
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10:06
Si l’homosexualité était génétique, faudrait-il la dépister ? L'enquête qui fait
débat...
Participerez-vous à la grande enquête sur les dangers et les limites du dépistage
des maladies génétiques ? A l’occasion d’une exposition à la Cité des sciences de Paris sur « Les gènes et les hommes » en juin et juillet derniers, une enquête web a été proposée aux
visiteurs. Cette enquête perdure aujourd’hui et a particulièrement attiré notre attention pour différentes raisons..
Un véritable débat de société.
Les grandes questions sur la bioéthique et l’eugénisme font l’objet de cette enquête. Elles mettent le doigt sur les problèmes du dépistage génétique.
Si l’obésité ou l’asthme sont des maladies génétiques, pourquoi ne pas les dépister et proposer aux parents une interruption de grossesse s’ils le désirent ?
Faut-il dresser un catalogue des maladies génétiques à dépister ? Les maladies se gèrent –elles de différentes manières en fonction des familles ?
Fort heureusement l’homosexualité n’est pas reconnue comme une maladie (mais l’a été pendant un moment) mais qu’en serait-il si un jour un savant (fou ?) arrivait à prouver que
le fameux gène de l’homosexualité existe bel
et bien ?
Faudrait-il dépister ce gène avant la naissance sur demande des parents sous prétexte que l’
homosexualité fait
souffrir? Faudrait-il alors laisser le choix aux parents d’interrompre la grossesse si leur enfant était prédestiné à l’homosexualité ?
Le mélange entre gène et sexualité est souvent l'objet de débats, toujours passionnés, parfois dangereux... Que faut-il donc en penser ?
Cette enquête de la cité des sciences de Paris est particulièrement pertinente car elle pose des problèmes qui touchent de près ou
de loin chaque famille. Le dépistage génétique est aussi envisagé pour des maladies « populaires » telles que l’asthme, l’obésité ou d’autres différences pathologiques tout à fait viables mais
qui peuvent poser problème. Elle montre aussi et surtout les limites d'un pseudo catalogue de vie dite "normale".
A l'une de ces questions, sans, encore une fois, mettre la sexualité et les maladies dans le même sac, on peut trouver intéresser de demander au plus grand nombre si ils souhaiteraient
"déceler l'homosexualité"... Ca ne sera pas forcément de l'homophobie, mais quand même... Certains statistiques pourront-être intéressantes à regarder...
Et si on trouver le gène de l'homosexualité, combien de parents souhaiteraient un enfant homo ? Souvent, des questions farfelues jaillissent des raisonnements
nouveaux...
Sensible et pudique :
L’enquête est d’autant plus intéressante qu’elle propose des réponses à choix multiples très nuancés.
On sent bien la volonté des concepteurs de l’enquête de montrer toute la sensibilité du sujet. La dernière proposition des réponses est toujours : « Aucun argument
ne me convient ». En toute simplicité et sincérité on vous permet de ne pas savoir plutôt que de répondre dangereusement.
Comparative et intelligente :
L’enquête vous donne à chaque réponse (et il n’y a que 7 questions !) les pourcentages des personnes qui vous ont précédés par tranches d’âges et par sexes
! Les différences sont parfois surprenantes !
Enfin chaque fois qu’une question vous parait complexe, un petit lien explicatif vous aide intelligemment à prendre parti, à vous positionner ou seulement à apprendre quelque chose !
Un article de Doris D.
Réactions:
De Rébbye, en colère
je trouve ca dingue, pourquoi dépister l'homosexualité ? alors que l'on pourrait utiliser ces moyens pour faire d'autre dépistage, par exemple
celui du fascisme, ou de l'intolérance, ou encore de l'homophobie... Être homosexuel est ce une tare génétique que l'on peut dépister pour supprimer ?
Tout ça relève de l'étique...Dépister un handicap, je suis d'accord, mais dépister une orientation sexuelle, ça enlève le fait que tout être humain est potentiellement homosexuel, puisque cela
a aussi une coincidence avec les chromosomes, et les hormones...c'est bien connu...ça serait dénaturaliser l'être humain, et le rendre selon un modèle de bonnes normes bien précises...car qui
dit dépistage, dit éradication du gène pour la suite, non ?
Si un gène de l homosexualité est trouvé, et bien laisser le, les homos ne sont pas si malheureux que ca...et certain ont le choix de l'être ou pas...C'est comme dépister les gènes qui font la
couleur de peau, ou encore de cheveux, ou de couleur de yeux, n'est ce pas, moi ça me rappelle les certaines idées d'un dictateur allemand, à trop vouloir jouer à dieu on devient parfois le
diable !!!
Jamais je n'irai faire un dépistage pour mon enfant qui devienne gay ou pas, c'est la vie, ça ! et c'est l'amour aussi...au pauvre enfant qui va devenir gay
!!!
Par philippe2belgique
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