Le quotidien Times of India en a fait sa couverture de son édition du dimanche 10 mai.
De plus en plus de gays indiens se marient lors de cérémonies hindoues, en tenues traditionnelles et dans le respect des rites. Ainsi Joe Singh et Wesley Nolan, deux Indiens installés à Durban, en Afrique du Sud, se sont unis la semaine dernière avec la bénédiction de leurs familles et d'un prêtre hindou.
Il y a un an, c'était un informaticien de Bombay qui épousait un Américain à Seattle lors d'une cérémonie similaire.
Ces heureux événements parviennent à la connaissance des médias car ils ont lieu dans des pays plus ouverts sur les questions homosexuelles. Mais les activistes gays indiens affirment que des mariages religieux entre des personnes de même sexe sont célébrés sur le sous-continent depuis plusieurs années.
Pourtant, l'homosexualité est toujours considérée comme un acte criminel en Inde.
Mais les mariages religieux ne fournissent pas la preuve de «relations sexuelles contre nature », telles que les définit le Code Pénal indien.
Surtout, «Les prêtres hindous oublient tout si vous leur montrez quelques billets», ajoute Ashok Raw Kavi, le chef de file du mouvement homosexuel en Inde.
Entre hypocrisie sociale, tolérance grandissante et loi rétrograde, la situation des homosexuels indiens est plus que jamais pétrie de contradictions.
Source:Têtu
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La Haute Cour de New Delhi a tranché ; l'homosexualité n'est plus un délit. Le 2 juillet, cette instance a invalidé l'article 377 du code pénal (vieux de 149 ans) qui criminalisait l'homosexualité.