Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, a réitéré son opposition au don du sang des homosexuels, confirmant son revirement par rapport à ses propos favorables au don du sang des gays, fin 2007. Hier sur RMC, au détour d'une interview sur la grippe A/H1N1, elle a déclaré «qu'il ne s'agissait pas d'une discrimination» et répété une nouvelle fois que l'interdiction serait levée si la prévalence du VIH/sida chez les homosexuels baisse.
Revenant à l'invitation du journaliste sur le cas d'Alexandre Marcel, homosexuel qui a entamé une grève de la faim à Alès (photo) parce qu'on lui refuse un don du sang, Mme Bachelot a fait la déclaration suivante:
(Ecoutez l'extrait de l'interview au micro de Jean-Jacques Bourdin, ou lisez le verbatim sous le lecteur)
«Dans l'état actuel des connaissances, on ne peut éradiquer le virus du sida. Donc, le seul moyen de faire baisser rapidement le taux de prévalence du VIH chez les homosexuels seraient que les gays séropos meurent en masse. Est-ce vraiment ce que la ministre de la Santé veut?» s'interroge Act Up.
Par ailleurs l'association, qui rappelle que «le scandale du sang contaminé en France «est dû à l'irresponsabilité des personnes en charge (...) dans ce dossier, et non pas des donneurs», enfonce le clou par rapport à son précédent zap contre l'Inpes afin de demander une campagne de prévention spécifique envers la population gay: «Le ministère de la santé et les services associés, comme l'INPES, leur action ou leur inaction, notamment depuis deux ans, sont les premiers responsables de la prévalence du VIH au sein des gays», écrit Act Up.
Photo: capture d'écran TF1
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