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BD: «Freddie Mercury était la plus grande reine du rock»
Rencontre avec Mike Dawson, auteur de la bande dessinée «Freddie et moi». Il
évoque sa passion pour le chanteur mythique de Queen, qui était pour lui un super-héros.
Voilà résumée en quelques mots
l'amusante et émouvante BD hommage à Freddie Mercury, Freddie et Moi, du dessinateur britannique Mike Dawson. Un comic autobiographique qui, 18 ans après la mort du chanteur,
fait entrer «Sa Majesté Mercury» au panthéon des Superman, Spiderman et autres Flash Gordon.
À chacun son super-héros. Celui de Mike Dawson n'avait pas son pareil pour allier talons-hauts, mini-jupe et moustache foisonnante. «J'avais sept ans
lorsque j'ai découvert le
clip de I Want to Break Free à la télé. C'était
tellement drôle et visuel. C'est la toute première fois que je voyais Freddie. Un vrai choc!» Et voilà... Comme tant d'autres à travers le monde, le jeune Mike vient de tomber dans la
marmite «mercurienne» avant même d'avoir pu manier son premier rasoir.
Une BD autobiographique sur «la plus grande reine du
rock»
Vingt-cinq ans plus tard il a taillé ses crayons et sorti sa palette à souvenirs pour nous offrir
Freddie et Moi, un comic autobiographique où
brille en filigrane la légende de «la plus grande reine du rock». Car ici l'ambition n'est pas de proposer une énième biographie de Queen, mais bien de redécouvrir la légende de son leader à
travers les yeux d'un fan. «Je raconte les concours de chant au camping où je me lançais dans
Bohemian Rhapsody live à Wembley 86 devant la télé, les disputes avec ma soeur pour savoir qui de Georges Michael ou de Freddie était
le meilleur, la honte de pleurer devant les copains le jour où il est mort...»
Il fallait s'y attendre, le jeune dessinateur exilé aux États-Unis a dû essuyer quelques remarques acerbes sur ce choix éditorial: «Il y a toujours ceux qui pensent qu'il faut avoir vécu des
choses extraordinaires pour raconter sa vie et ceux qui, comme moi, estiment que le plus important est la manière dont tu en parles.»
«J'ai eu du mal à dessiner ses dents»
Sa manière à lui, c'est le dessin et malgré le côté très personnel de Freddie et Moi, Queen et surtout Mercury occupent visuellement une place de
choix dans ce petit pavé de quelques 300 pages. Et toute la discographie et la garde-robe y passent. «J'ai pris beaucoup de plaisir à dessiner le look 70's de Freddie, avec les cheveux longs et
sans moustache. D'ailleurs sans Bohemian Rhapsody je n'aurais jamais écrit ce livre! Je trouve qu'à cette époque Freddie ressemblait à un super-héros, et c'est sans doute ça qui m'a
attiré. Par contre j'ai eu du mal à dessiner ses dents, très en avant et qu'il semblait toujours vouloir cacher. C'était un effet compliqué à rendre.»
Publié aux Etats-Unis et dans plusieurs pays d'Europe, Freddie et Moi a déjà reçu un accueil plus que positif, mais surtout l'approbation des fans de Queen. «J'ai beaucoup de retours,
tous très sympathiques. Je pense qu'ils se reconnaissent dans ces souvenirs d'enfance, bercés par la musique de Freddie, Brian, Roger et John.» Un quatuor malheureusement devenu trio que Mike a
bien tenté d'approcher, son livre sous le bras. «Mais je n'ai jamais eu beaucoup de chance lors de mes tentatives... Je crois que je vais devoir me faire à l'idée que ça n'arrivera
peut-être jamais!»
Par Sabrina Khenfer
Freddie et Moi, Une rhapsodie (bohémienne) sur le passage à l'âge adulte, de Mike Dawson, Editions Rackham, juin 2009. 20 euros.
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