Le scandale a débuté par un autre: une affaire de corruption contre Angelo Balducci (photo), ancien président du Conseil supérieur des travaux publics, actuellement incarcéré. Au cours de l'enquête, des écoutes téléphoniques ont fait ressortir que «Mike», un choriste nigérian du Vatican, lui aurait «fourni» des hommes.

De son vrai nom Chinedu Thomas Ehiem, «Mike» organisait des rencontres avec d'autres hommes pour le compte du responsable italien, selon l'hebdomadaire italien Panorama (propriété de la famille Berlusconi).

«Il préférait les hommes mûrs»
Angelo Balducci, qui a également le titre de «gentilhomme de Sa Sainteté» le pape depuis 1995, a réfuté toutes ces affirmations. Dans Panorama, Mike, 40 ans, qui rappelle qu'il «chante dans le choeur de Saint-Pierre», mais n'est «pas un religieux», affirme qu'«un ami italien vivant de prostitution lui avait présenté Balducci il y a plus de 10 ans». Il dit avoir accepté avoir des rapports sexuels avec lui «pendant cinq ou six mois», en raison de difficultés financières et familiales.

La relation s'est interrompue par la suite et, «après une longue période», Angelo Balducci aurait refait surface pour lui demander de lui trouver des hommes sur internet. Le choriste affirme que le responsable italien préférait «les hommes mûrs, âgés de 40 ans et plus» et qu'il lui donnait «de temps à autre 50 ou 100 euros, jamais plus de 1.000 à 1.500 euros sur une année». La dernière rencontre entre les deux hommes remonterait à janvier dernier, quand Mike affirme avoir procuré «un Hongrois d'une quarantaine d'années, brun» à Angelo Balducci qui a été arrêté le 10 février.

une nfo: Têtu

p2b: C'est étrange, les politiciens , c'est . . . ? KK!

Ce dimanche, après 29 ans de bons et loyaux services, Barbara Walters a mis fin à ses «Oscar Night Specials», longtemps l'un des rendez-vous médiatiques les plus attendus en marge de la cérémonie hollywoodienne. Pour l'occasion, celle qui demeure, à 80 ans, l'une des intervieweuses les plus célèbres et les plus respectées des Etats-Unis a confié au quotidien canadien The Star que parmi tous les entretiens qu'elle avait menés, elle n'en regrettait qu'un seul: cette fameuse interview de Ricky Martin, en 2000, au cours de laquelle la journaliste avait questionné avec insistance le chanteur sur sa sexualité (vidéo ci-dessous).

«Ce ne sont les affaires de personnes»

Dans le talk show The View en 2006, Barbara Walters regrettait déjà cette interview de Ricky Martin. Alors qu'elle montre des interview de personnalités ouvertement homosexuelles – Boy George, Ellen DeGeneres, elle évoque (et rediffuse!) ce moment en en faisant cette règle: «A moins que la personne soit ouvertement gay et heureuse de l'être, ce ne sont les affaires de personnes, y compris les miennes.»

p2b: en voilà une qui aurai mieux
fait de prendre sa retraite à 60 ans.