Pas de Gay Pride à Toronto ?

Stephen Harper à coupé les subventions à la Gay Pride de Toronto, soit un trou de 400 000 $ dans le budget de la manifestation. Est ce que cela peut signifier l’arret de cette Gay pride?. Ce n’est probablement qu’une décision purement économique, mais les répercussions sur l’image homophobe du gouvernement ne sera que confirmer, prévoit Le Post.

Le Ministre Tony Clément à insisté sur le fait que cette décision n’était pas lié à l’orientation sexuelle des participants, mais uniquement du à une réorientation de l’assiette des subventions vers des communautés plus faibles et des manifestations plus réparties dans le pays. Le calendrier n’est pas le meilleur pour le gouvernement suite aux différentes accusations contre lui.

Celui ci à déjà fait des coupes sombres dans les subventions à plusieurs groupes féministes, et a de plus décidé de ne pas s’engager complètement dans le programme de santé pour les mères du tiers monde.

Selon plusieurs sources, le gouvernement conservateur en place aménage le calendrier des festivals de Toronto selon un principe de pure idéologie politique et homophobe.

FRANCE: Le député UMP Vanneste fait le lien entre homosexualité et pédophilie

Dans un billet sur son blog, mis en ligne le 30 avril dernier, le député UMP du Nord Christian Vanneste fait un lien entre homosexualité et pédophilie.

Sa position rejoint celle du cardinal catholique Bertone, numéro 2 du Vatican, qui avait suscité l'indignation à travers le monde, le 13 avril 2010 et dont le député UMP prend clairement la défense.

"L'éphébophilie, ce que l'on appelait naguère la pédérastie, c'est-à-dire l'attirance des hommes pour les adolescents pubères mais ambigus de traits, ne commence ni ne s'arrête à 15 ans. (...) Autrement dit le lien et même la confusion qui règnent entre l'homosexualité et l'éphébophilie est patent", écrit notamment Christian Vanneste.

Le député estime que "l'opposition outrancière entre pédophilie et homosexualité n'est donc pas fondée en raison des tendances éphébophiles assez fréquentes dans l'histoire qui ignorent la frontière juridique de l'âge". Pour lui, "une société lucide sur son avenir devrait avant tout ne porter d'intérêt qu'à l'hétérosexualité tendant à la création de familles les plus stables possible".

L’Inter-LGBT se dit "consternée" et considère que les propos tenus par Christian Vanneste "peuvent tomber sous le coup de la loi du 30 décembre 2004".

Christian Vanneste a été poursuivi en justice par des associations LGBT pour des propos homophobes tenus en 2005 dans "La Voix du Nord".
Condamné en 2007, il avait ensuite été blanchi par la Cour de cassation qui a estimé que ses propos "ne dépassaient pas les limites de la liberté d'expression".

Kiss-in de ce week-end:

changement d’adresse à Paris, menaces homophobes à Lyon

Le scénario parisien menace de se reproduire à Lyon: des extrémistes catholiques se mobilisent pour faire barrage au kiss-in prévu devant la cathédrale de la ville. Par ailleurs, le kiss-in parisien se déplace au Trocadéro.

L'histoire va-t-elle bégayer? On peut le craindre, alors que les groupes d'extrémistes catholiques s'apprêtent déjà à répliquer au kiss-in prévu devant une cathédrale à Lyon, ce week-end. Rappelons qu'à Paris, le 14 février, un kiss-in était prévu devant Notre-Dame, et que même s'il a été déplacé place Saint-Michel, des homos qui tentaient de s'embrasser malgré tout devant la cathédrale ont été violemment pris à partie (et auraient été violentés) par des militants d'extrême-droite

«Pas de ça devant Saint-Jean»
Cette fois, c'est à Lyon que des catholiques se mobilisent, car un kiss-in est prévu ce samedi devant la cathédrale Saint-Jean (voir plus bas). Ils se sont même organisés sur internet: un site nommé «Pas de ça devant Saint-Jean» (capture photo ci-contre) a même été lancé pour l'occasion; il propose des mails automatiques au préfet et au maire de Lyon afin qu'ils s'opposent au rassemblement.

De son côté, l'association Lesbian & Gay Pride Lyon interpelle l'archevêque de Lyon, Monseigneur Barbarin, «de prendre toutes ses responsabilités et de rappeler à l'ordre ses brebis qui se seraient égarées». Et appelle plus que jamais à se rassembler devant la cathédrale Saint-Jean.

Toutes les dates en France et en Suisse
Par ailleurs, le kiss-in de Paris, dimanche 16 mai, a été déplacé. Des Buttes-Chaumont, il est désormais prévu sur le parvis du Trocadéro, toujours à 16h. Revoici les dates des kiss-in en France ce week-end:

- à Amiens, samedi 15 mai à 16h, Place Gambetta (vers Piéto+).

- à Avignon, samedi 15 mai à 18h, Place de l'Horloge.

- à Bordeaux, dimanche 16 mai à 16h (venez un peu en avance), devant les quinconces sur les quais à côté du pont de bois.

- à Lille, samedi 15 mai à 18h, Grand Place.

- à Lyon, samedi 15 mai à 19h30, Place Saint-Jean (parvis de la cathédrale).

- à Marseille, samedi 15 mai à 15h55, place Charles De Gaulle (premier arrondissement).

- à Montpellier, samedi 15 mai à 15h45 devant Virgin Megastore - Les Halles Castellane.

- à Nancy, mercredi 19 mai à 17h place Stanislas.

- à Nice, lundi 17 mai à 19h, place Garibaldi, en face du cinéma Mercury.

- à Orléans, samedi 15 mai à 14h, 15h et 16h, place du Martroi.

- à Paris, dimanche 16 mai à 16h, au Trocadéro.

- à Rennes, lundi 17 mai (horaire et lieu à définir).

- à Toulon, dimanche 16 mai à 16h place de la Liberté.

Et aussi à Genève (samedi 15 mai à 16h place du Molard) et à Lausanne, en Espagne, en Allemagne, en Italie, en Australie, au Canada, en Colombie, en Israël, en Nouvelle-Zélande, au Pérou, au Portugal, en Suède, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Contacts sur le blog des Kiss-in contre l'homophobie.