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Concert/solidarité :

des chanteuses des années 80 réunies pour l'association

Les Petits Bonheurs

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Créée en avril 2008 et présidée par Michel Fontès, ancien directeur de la DRAC, l’association Les Petits Bonheurs a pour objectif l’accompagnement individualisé en Ile de France des personnes séropositives ou malades du sida et confrontées à un grand isolement social et affectif. L’objectif principal est de "redonner des envies à la vie", c'est-à-dire de construire avec chaque personne rencontrée des petits projets de vie et les aider à les réaliser concrètement.

Une série de chanteuses des années 80 vont être réunies pour un concert unique - le 29 mai - au profit de l'association Les Petits Bonheurs qui aide des personnes malades du sida et isolées.

Le samedi 29 mai, Julie Pietri, marraine de l’événement, Desireless, Jakie Quartz, Lucid Beausonge, Patsy, Karoline Legrand, Marie Myriam, Luna Parker et bien d’autres chanteuses emblématiques des années 80 donneront ensemble un concert exceptionnel à l’Espace Pierre Cardin.

Intitulé "Femmes des années 80 pour les petits bonheurs", ce concert organisé avec le soutien de l’association Aides sera animé par l’un des présentateurs cultes des années 80, Jacky.

Les fonds réunis seront destinés en intégralité au financement d’actions concrètes en direction des personnes atteintes du sida et souffrant d’isolement.

En s’unissant le temps d’une soirée, ces chanteuses proposent de faire revivre l’allégresse qu’avaient procurée leurs tubes dans les années 80. Elles convient le public à un événement résolument festif auquel prendront part des personnes malades accompagnées par l’association pour partager une soirée de "petits bonheurs".

Les bénéfices de ce concert seront reversés à l’association pour financer des actions qui permettront d’améliorer concrètement la qualité de vie et de réaliser des petits projets source de plaisirs.

LES PETITS BONHEURS 15 rue du Parc Royal 75003 PARIS Tel. : 01.42.74.50.11 les-petits-bonheurs@orange.fr

Gérard BERLUREAU - Vice-président
Mail: gberlureau@yahoo.fr
Téléphone: 06.76.99.76.66

Grégory BEC - Coordinateur
Mail: les-petits-bonheurs@orange.fr
Téléphone: 06.33.00.03.51

Lien du site:  link

http://associationlespetitsbonheurs.org/index.html

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Une mère fait arrêter un homme

qui dialoguait avec

son fils de 13 ans sur internet

Une mère de famille de l'Hérault a réussi à entrer en contact avec un homme qui dialoguait avec son fils de 13 ans sur internet et à le faire arrêter par la gendarmerie, la semaine dernière.

En décembre, la mère découvre les liens étranges tissés sur le net par son fils avec cet homme âgé de 31 ans qui se présentait comme policier ou pilote d'hélicoptère. Elle crée alors deux profils, l'un d'une adolescente l'autre d'un adolescent, sur plusieurs blogs, pour tenter d'entrer en contact avec lui, selon les gendarmes.

"L'homme a accroché sur le garçon", ont-ils précisé.

S'en est suivie une série de conversations sans ambiguïté avec la mère, à laquelle l'homme, croyant toujours avoir à faire à un adolescent, a donné rendez-vous au lac du Salagou (Hérault). C'est là que les gendarmes, alertés par la mère début mai, l'ont interpellé jeudi dernier.

Au cours de son audition, l'homme, qui s'est dit homosexuel, a "reconnu les faits. Il a demandé à être soigné et il a même dit qu'il était content d'avoir été interpellé", a déclaré le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin, lors d'une conférence de presse.

L'homme a été mis en examen pour "corruption de mineur à l'aide d'utilisation de réseaux électroniques". Il encourt sept ans de prison et a été placé sous contrôle judiciaire.

Selon le procureur, ce demandeur d'emploi originaire du Gard n'a aucun antécédent en la matière. Doté d'une "personnalité immature", il a expliqué être attiré par les jeunes garçons.

Inscrit depuis 2006 sur des sites de rencontre spécialisés dans les adolescents, il a indiqué avoir contacté une vingtaine de jeunes et être passés deux fois à l'acte en se masturbant devant sa webcam, ainsi qu'il l'a fait devant la mère.

Selon le quotidien Midi-Libre qui a révélé l'affaire lundi, au fil des conversations avec la maman, ses propos s'étaient faits de plus en plus crus, l'homme allant jusqu'à se masturber et à lui faire des propositions sexuelles.

Le colonel François Agostini, commandant du groupement de gendarmerie de l'Hérault, a souligné que cette enquête montrait "l'utilité du travail de prévention puisque c'est après avoir assisté à l'un de ces modules de prévention dans le collège ou elle travaille que la maman a eu l'idée de vérifier les relations internet de son fils".

Internet, nouveau défouloir des homophobes

Un article de Têtu

Pour la première fois, internet est devenu le principal foyer d'homophobie, particulièrement chez les jeunes. C'est l'un des enseignements de l'édition 2010 du rapport de SOS homophobie. Mais les agressions dans la «vraie vie» continuent. Femmes, hommes, Paris, régions... Le rapport fait le point.

Malgré une législation qui réprime fermement les actes homophobes, le nombre de témoignages sur des agressions physiques à l'encontre des homosexuels a progressé en 2009, passant à 88 contre 61 en 2008, indique l'association SOS homophobie dans son rapport annuel rendu public mardi.

L'«agressivité» des jeunes est en hausse et internet sert de «défouloir» aux homophobes, selon ce document.

«Il n'existe ni au ministère de l'Intérieur, ni au ministère de la Justice, de statistiques sur les agressions homophobes, nous éditons le seul document sur ce sujet en nous appuyant sur les témoignages (1.200 par an) que nous avons reçus sur notre ligne d'écoute, mais nous savons qu'il y a beaucoup plus d'agressions homophobes en France», remarque le nouveau président de SOS homophobie, Bartholomé Girard.

76% des agressés sont des hommes
Dans ce document de 175 pages, rendu public à quelques jours de la Journée mondiale contre l'homophobie célébrée le 17 mai, SOS homophobie révèle que ces agressions concernent à 76% des hommes (22% pour les femmes et 2% pour les transsexuels).

Ces agressions physiques se produisent à 47% dans les lieux publics, les agresseurs, qui jugent l'homophobie légitime, la revendiquant haut et fort en cherchant l'approbation des passants.

Les agressions physiques sont plus nombreuses en province (60%) qu'en Ile-de-France et le nombre des jeunes victimes (18 à 24 ans) a fortement augmenté avec 22 cas en 2009 contre 6 en 2008.

Agressivité des jeunes
«Il y a une plus grande agressivité chez les jeunes contre les homosexuels, c'est une régression», estime le vice-président de SOS homophobie, Michel Duvail. «Pour beaucoup de gens, pour construire un garçon, il faut qu'il soit viril et le pilier central de cette virilité est l'homophobie», ajoute M. Duvail.

Malgré l'entrée en vigueur de mesures de lutte contre l'homophobie à l'école (création de la Ligne Azur – 0 810 20 30 40, diffusion de brochures et affichage), cette attitude recule peu, «mais on peut espérer une amélioration à terme», indique le rapport, notant cependant que ces mesures resteront «inefficaces» si elles ne sont pas «relayées par les profs et les responsables d'éducation».

Internet dans le collimateur
Pour le président de SOS homophobie, «les manifestations publiques de haine des homosexuels sont devenues politiquement incorrectes, mais, par ricochets, c'est internet, parce qu'il permet l'anonymat, qui devient le défouloir des homophobes».

«De façon inquiétante, l'amalgame entre homosexualité et pédophilie revient régulièrement», écrit le rapport mentionnant notamment des sites d'inspiration religieuse. Des témoignages mentionnent aussi les sites de jeux vidéo en ligne sur internet, comme «le jeu Escopeta où il s'agit de tuer un maximum de gays sous peine d'être violé par l'un d'entre eux».

Enfin, devant la profusion de propos homophobes sur Facebook, une plainte a été déposée en novembre 2009 «pour incitation à la haine contre les homosexuels».